LES RECETTES D’UNE MALADIE…




« La paix, ce n’est pas seulement l’absence de guerre et de coups de fusil. Il peut aussi y avoir des guerres silencieuses ».
Wangari Muta Maathai (1940 -2011)
Prix Nobel de la paix 2004

La maladie affaiblit physiquement le croyant, mais le renforce spirituellement. Elle augmente sa foi. Elle le rapproche d’Allah. La souffrance est d’abord une affaire de foi.

La solitude de la souffrance, c’est la solitude de la conscience qui souffre. Cette solitude de la conscience nous permet de mieux nous découvrir. Elle nous met en rapport direct avec notre Créateur et en face à face avec nous-mêmes. Elle nous fait prendre conscience de notre faiblesse voir de notre finitude, et met en exergue notre besoin de nous accrocher à une puissance supérieure.

Pour le croyant, la maladie est synonyme d’absolution des pêchés, d’épuration de l’âme, de rapprochement avec le Divin, de rappel du Créateur, de retour à l’horizontalité, la posture humaine initiale.

Ayez une crainte révérencielle de Dieu. Mais n’ayez pas peur de rien ni de personne, car Dieu est le Seul et Unique Garant de notre existence, de l’existence de toutes choses. Même les mécréants savent que Dieu existe.

Il ne faut pas courir derrière la vie : elle est mensongère et éphémère. Mais courrez derrière la mort : elle est immuable et ouvre les portes de l’Éternité. Rappelez-vous toujours que : « La présente vie n’est que jeu et amusement. La demeure de l’au-delà sera meilleure pour ceux qui sont pieux. Eh bien, ne comprenez-vous pas ? » Sourate 6 (les bestiaux), verset 32.

Ne vous surestimez pas, mais aussi ne vous sous-estimez pas. Ayez juste l’estime de soi, c’est-à-dire la confiance en soi, la foi en soi basée sur la foi en Dieu et l’endurance.
 
Ayez de grandes ambitions, mais évitez de tomber dans la prétention. Par conséquent, soyez modestes et généreux dans l’effort. L’impossible n’existe que dans votre esprit.

Rêvez de grandes choses. Soyez utopistes jusqu’au bout, tout en restant réalistes. Car l’utopie est « l’impossible » que les peuples et les nations ont mis du temps et de l’effort à réaliser.

Vous pouvez devenir président de la République. Mais auparavant, soyez à la tête de la République de vos idées. Dirigez d’abord votre État mental.

La force dont vous rêvez n’est pas en dehors de vous, en autrui. Elle est enfouit en vous-mêmes. Elle dort en vous-mêmes. C’est vous qui ne vous en rendez pas compte. Réveillez-là, et vous verrez qu’elle est la vôtre ! De ce fait, soyez attentifs à vous-mêmes !

Le véritable cheminement spirituel est solitaire. La véritable spiritualité, c’est-à-dire le branchement direct de l’Âme à son Créateur, n’a pas besoin d’intermédiaire. La véritable voie de la spiritualité, c’est la voie de la solitude et de la discrétion dans la pratique cultuelle.


L’ascension spirituelle ne s’accompagne jamais des lourdeurs mondaines et du vacarme de la foule. Il ne manque pas d’obstacles à l’âme qui aspire à l’ascèse spirituelle.


Ne vous accrochez pas à votre corps, pauvre enveloppe charnelle. Il finira par devenir poussière. Cultivez votre esprit. Car il ne meurt jamais. L’idée est une réalité immortelle et une donnée éternelle. C’est la terre qui tremble mais le ciel ne s’écroule jamais. 


Tant que vous êtes comme tout le monde, vous ne dérangez personne. Mais dès que vous commencez à faire la différence, à émerger du lot, à être singulier, vous faites l’objet de toutes sortes de critique et d’attaque venant de toute part. Mais restez toujours égales à vous-mêmes. Car votre force réside dans la constance de ce que vous êtes. Les insectes ne s’attaquent qu’aux lampes qui brillent.


Agissez en âme et conscience, en toute liberté et en toute responsabilité, dans toutes les circonstances ; l’effort est de l’ordre de l’homme, la victoire appartient à Dieu. C’est Lui qui la donne. Les hommes ne feront qu’apprécier après. Le temps est le meilleur juge.


Les progrès de l’humanité ne sont pas dus à la routine, à l’imitation et à la répétition. Au contraire, ils sont le fruit du courage, de l’esprit créatif, de l’innovation et de l’invention : il faut être fou pour faire progresser l’humanité.


Tous les hommes ne naissent pas libres et égaux, sinon ils seraient tous riches ou pauvres, et n’auraient pas à se plaindre par la suite de quels que mal, inégalité ou injustice que ce soient. Ils naissent dans des conditions et environnements différents et avec des potentialités différentes, variées et inégales. Les emballages diffèrent surtout de par leur contenu.


La mêmeté, l’identité et le nivellement par le bas sont une volonté humaine qui retarde le progrès de l’humanité. La force des peuples réside dans la différence. Car c’est la différence qui fait l’identité.

Les forces du mal, quels que soient les moyens dont elles disposent, ne prendront jamais le dessus sur la communauté accrochée au Souverain Bien. Ce n’est pas parce que le bateau des forces obscures offre beaucoup plus de confort matériel et attire plus de passagers que les gens du Bien doivent y embarquer. 


Ô gens du Bien, soyez endurants et patients ! Ne vendez jamais votre âme au Diable. La pirogue du Bien accostera bientôt et  vous pourrez y embarquer tranquillement et sûrement. Le bateau du mal, malgré son confort apparent, est destiné au naufrage, et tous ses passagers seront engloutis dans les eaux profondes de l’océan infernal !

 
Ce sera le moment propice, pour les gens du Bien d’arriver à bon port, de se promener dans les luxuriants jardins du Paradis où coulent des ruisseaux qui s’étalent à perte de vue.


Enfin, je peux dire ALHAMDOULILAH car : « … « Allah me suffit. Il n’y a de divinité que Lui. En Lui je place ma confiance ; et Il est le Seigneur du Trône immense ». ». Sourate 9 (le désaveu ou le repentir), verset 129.


Ngor DIENG
Psychologue conseiller/Philosophe

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