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Affichage des articles du juillet, 2018

Du destin d’un peuple - Réflexions sur le Sénégal et l’Afrique Par Ngor Dieng – L’Harmattan 2014 – 153 pages

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Du destin d’un peuple Réflexions sur le Sénégal et l’Afrique Par Ngor Dieng – L’Harmattan 2014 – 153 pages Malgré ses 50 ans d'indépendance, le Sénégal demeure plus que jamais un pays à bâtir. Les présidents se succèdent, les gouvernements et les hommes aussi. Mais le grand problème des Sénégalais, ce sont les Sénégalais eux-mêmes, c'est-à-dire leurs comportements et pratiques quotidiens. En cela, aucun président, avec le meilleur gouvernement au monde, ne saurait régler les problèmes des Sénégalais. Le président Wade a beaucoup investi dans les grands chantiers routiers faisant fi des ressources humaines limitées. De ce fait, malgré « ses réalisations », son règne a été vécu globalement comme un calvaire par le commun des Sénégalais. Ainsi, il urge pour son précurseur, d’investir dans l’ homo senegalensis . Car ce dont le Sénégal a besoin, à l’heure actuelle, c’est d’une révolution des comportements et des mentalités. Il en est de même pour le continen

Xibar Yi 13h - invité NGOR DIENG - 18 Juillet 2017: Le drame du stade Demba Diop

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L’ÉCLATEMENT DE LA FÉDÉRATION DU MALI : LE FILM DE LA NUIT LA PLUS LONGUE (19-20 août 1960)[1]

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« Le Mali devait d’abord surmonter ses propres contradictions, chaque jour plus nombreuses et plus complexes. La différence des tempéraments, des idéologies politiques, des psychologies collectives, les ambitions des hommes, tout ce qui opposait les deux partenaires et qui fut maîtrisé dans la lutte commune pour la liberté, allait maintenant éclater au grand jour et assombrir la victoire de l’indépendance. Soudanais et Sénégalais devenaient des rivaux et commirent les uns et les autres des erreurs qui allaient mettre en cause les espoirs fondés sur la Fédération. […] L’éclatement dans la nuit du vendredi 19-20 août fut, à proprement parler, une surprise. Tout le monde parlait de l’éclatement prochain du Mali, mais pas d’une manière aussi brusque. Au-delà des raisons profondes analysées, l’action des hommes, leurs maladresses, leurs aveuglements orgueilleux à ne pas céder, à refuser le dialogue tuèrent le Mali en quelques heures. Depuis la mi-août, tout le monde parlait