BALLON D’OR MONDIAL, QUAND TU NOUS TIENS !
« L’émotion est nègre comme la raison est hellène » Léopold Sédar Senghor J’ai suivi avec beaucoup d’intérêt les débats autour de l’attribution du Ballon d’Or France Football avant, pendant et après l’octroi de ce dernier au prodige argentin Lionel Messi pour la sixième fois. Je me désole même de la tournure que les sénégalais, pardon certains sénégalais, ont donné à cet évènement footballistique auquel le nom de Sadio Mané a été lié. J’aime bien Sadio Mané, plus pour son sens de l’humain que pour ses performances sportives. On ne peut pas ne pas aimer Sadio Mané quand on aime le genre humain et le football. Il aurait même pu gagner ce Ballon d’Or. Peu importe. Ce qui est important, c’est que Messi aussi le mérite largement et que Sadio Mané a quelques faiblesses handicapantes. Et il faut avoir le courage de le dire. Il est performant mais il n’est pas influent. Il manque de leadership aussi bien en club qu’en équipe nationale. C’est ce qui explique qu’il ne tire pa