LA CRISE SCOLAIRE : DIAGNOSTIC D’UN MALAISE PROFOND
"Le malheur des pays pauvres, c’est qu’ils ne sont pas en mesure de prendre en charge le bon fonctionnement des secteurs clés du développement : l’éducation, la santé, l’agriculture etc. Le Sénégal ne fait pas exception. Si ce n’est le régime de Senghor, tous les autres gouvernements qui se sont succédés à la tête du Sénégal n’ont pas accordé une grande importance à l’éducation nationale. Or on ne peut développer notre pays qu’en instaurant un système éducatif solide et stable, avec des ressources humaines de qualité. Au Sénégal, le système éducatif connaît des crises récurrentes. Depuis des décennies, les grèves répétitives ont fini par discréditer notre éducation nationale. Les responsabilités restent partagées entre acteurs de l’école : élèves, enseignants, syndicats et État. Mais il s’agit ici de mettre l’accent sur la responsabilité de l’État. L’injustice qu’il y a dans le traitement des fonctionnaires de l’État est le nœud gordien de la grève de cette année e